Google
 

lundi 5 janvier 2009

Actualité européenne

  • Envoi d’une délégation européenne au Proche-Orient

    Les pays de l’Union européenne ont adopté une position unifiée face aux bombardements et à l’entrée de troupes israéliennes dans la bande de Gaza. Le 30 décembre, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a convoqué une réunion de ses homologues européens, incluant Javier Solana, haut représentant de l’UE pour la politique extérieure, et les membres de la Commission européenne. L’objet de la réunion était de déterminer quelle contribution l’UE pouvait apporter à la crise actuelle, en lien avec les efforts de la communauté internationale. Une délégation européenne, pilotée par le ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, et regroupant ses homologues français et suédois ainsi que la commissaire aux Affaires extérieures Benita Ferrero-Waldner et M. Solana, est partie dimanche 4 janvier en tournée au Proche-Orient. Ses membres ont dès le départ appelé à un cessez-le-feu, dont Mme Ferrero-Waldner a souligné l’urgence, en déplorant la « catastrophe humanitaire » provoquée par la fermeture des frontières du territoire de Gaza. Brune de Bodman.
  • Coordonner la réponse européenne à la crise du gaz entre la Russie et l’Ukraine

    Depuis le 1er janvier, la Russie a cessé ses livraisons de gaz à l’Ukraine, faute d’un accord sur le prix des livraisons pour 2009 et suite à des arriérés de paiement. Après cette interruption, plusieurs pays de l’UE ont déjà vu leurs livraisons de gaz russe via l’Ukraine baisser ; une situation qui rappelle le scénario de 2006. L’Ukraine a elle-même mis en garde l’Europe contre les conséquences que son conflit avec la Russie pourrait avoir sur les approvisionnements européens en gaz. Dans le même temps, le géant russe Gazprom a demandé à l’UE d’agir en justice contre l’Ukraine, qu’il accuse de violer un traité européen sur le transit des produits énergétiques. Pourtant, l’UE refuse de prendre parti dans le conflit, qualifié de « différend économique » par le vice premier ministre tchèque. Le contentieux risque de menacer l’unité de sa position face à Moscou. Pour beaucoup, il s’agit d’un test pour l’UE et la présidence tchèque. Bien que mieux préparés qu’en 2006 (du fait de leurs stocks importants), les pays de l’UE craignent les conséquences du conflit sur la question de la dépendance énergétique à l’égard de la Russie. Brune de Bodman.
  • Euroliens

Aucun commentaire: